Être un parent, c’est une sacrée responsabilité !
Avant de le devenir, je m’imaginais être la meilleure maman de la planète. Je m’imaginais déjà les moments de bonheur, de rire et les règles que je pensais suivre à la lettre.
Je me souviens encore de tous ces principes et toutes ces croyances que j’avais avant d’être maman. Mon enfant ne regardera pas les écrans avant trois ans, il se couchera tôt, etc.
Puis mon enfant Tyler est venu au monde, et c’est là que la réalité débarque. Non seulement elle est brutale, mais elle fait s’écrouler tous mes plans ! Je me retrouve vite débordée face à ses réactions auxquelles je n’étais pas préparée. Et à ce moment-là, tout ce que j’ai pu lire en amont sur le sujet de la parentalité ne m’est plus d’aucune utilité, car étrangement, rien ne fonctionne sur mon bébé. À cet instant précis, je me sens seule, démunie, moi qui m’étais tant préparée et renseignée sur le sujet… Que nenni.
Puis d’autres sentiments viennent se rajouter, histoire de mettre un joyeux bazar dans ma petite tête. Bienvenue à la culpabilité, à la peur de mal faire, à la peur de ne pas être à la hauteur et j’en passe.
Sans oublier ces fameux moments où il m’arrive de péter un plomb, sans même comprendre comment j’ai pu en arriver là. La fatigue, la colère et la pression nous poussent à agir sous l’émotion. On peut se mettre à hurler, à perdre notre sang-froid jusqu’à imaginer vouloir frapper nos enfants, à leur dire des mots blessants (que nous ne pensons pas en réalité).
Il n’y a aucun manuel qui nous explique comment être un bon parent pour notre propre enfant, comment le comprendre et l’accompagner au mieux sans s’oublier.
Et pire encore, une certaine pression sociale pèse sur nos épaules. La femme moderne s’est transformée en Wonder Woman. Elle doit être à la fois une super femme au foyer, une working girl, une super maman… bref, la liste est longue et les journées ne se sont toujours pas rallongées. On ne sait plus où donner de la tête ! En plus de ça, nous sommes sans cesse jugées dans notre rôle de parent par notre entourage, nos familles, des inconnus, etc. et parfois même, par certains qui n’ont pas d’enfant ! La bonne blague… Aujourd’hui, j’arrive à en rire et ma petite voix intérieure me dit : on en reparlera, quand tu auras des kids ok ?
Bon, heureusement, il y a aussi des moments de joie et de bonheur, sinon beaucoup seraient enfants uniques 😊
Mais qu’est-ce qu’une mère parfaite ?
Car finalement, chaque enfant a des besoins différents. Tu peux avoir plusieurs enfants, mais chacun d’entre eux n’attend pas la même chose de toi. Un enfant n’a pas besoin d’une mère parfaite, mais d’une mère authentique, avec ses doutes et ses incertitudes. Une maman aimante, à l’écoute, rassurante et empathique.
On passe tellement de temps à vouloir être parfaite qu’on en oublie souvent l’essentiel. On finit même par ne pas profiter pleinement des moments passés avec eux.
Et n’oublions pas qu’un enfant a besoin d’une maman épanouie. Il est essentiel de se centrer sur nos besoins afin de devenir le parent que nous souhaitons réellement devenir.
Je ne suis pas là pour te donner des conseils pour être la meilleure mère au monde. Mon souhait est de t’aider à ouvrir les yeux sur la réalité, te dire que tu n’es pas seule à te sentir souvent dépassée par les événements, t’aider à déculpabiliser et t’aider à prendre conscience que c’est normal. Nous faisons ce que nous pouvons, comme nous le pouvons.
Parfois, il y a des ratés, et c’est ok ! Nous sommes toutes humaines, nous aussi, nous faisons des erreurs. Être parent, c’est un apprentissage au quotidien. Et le meilleur exemple pour nos enfants, c’est de leur montrer que, nous aussi, il nous arrive de nous planter, de l’assumer et de savoir se remettre en question. Quelle belle leçon de vie pour nos enfants non ? Alors que la pseudo-mère parfaite, elle, ne se trompe jamais et donc, n’apprend pas à ses enfants le droit à l’erreur, la remise en cause et le fait d’accepter ses propres failles. Vu sous cet angle, je dirais que la mère idéale serait plutôt la mère qui ne cherche pas à être parfaite !
Comme je le répète assez souvent, on ne naît pas parent, mais on le devient.
Au lieu de s’éreinter à être une mère parfaite, pourquoi ne pas plutôt se focaliser à devenir la mère que nous avons envie d’être ?
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